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Direction éditoriale : Christelle Mercier

 

He rests. He has travelled.

 

 

With?

 

 

Sinbad the Sailor and Tinbad the Tailor and Jinbad the Jailor and Whinbad the Whaler and Ninbad the Nailer and Finbad the Failer and Binbad the Bailer and Pinbad the Pailer and Minbad the Mailer and Hinbad the Hailer and Rinbad the Railer and Dinbad the Kailer and Vinbad the Quailer and Linbad the Yailer and Xinbad the Phthailer.

                                                          James Joyce, Ulysses, 1922

La phrase qui résume toute l'Histoire de l'Esthétique

Pourquoi les éditions TINBAD

                                                                     

On trouve cette assonance de Sinbad (le Marin) dans une suite de jeux de mots dans Ulysses de James Joyce, livre exemplaire de l’écrivain qui a poussé le plus loin les recherches en modernité formelle dans la Littérature. Oui, les avant-gardes sont défaites et défuntes, tout le monde a abandonné ce combat-là ; mais on peut encore en continuer l’histoire, sans se contenter pour autant de « mâcher les reliques du savoir » comme disait Laurence Sterne dans son Tristram Shandy. Nous nous sentons une cause commune avec les premiers Cahiers de l'Herne  : la remise au goût du jour de la création littéraire la plus contemporaine ; aussi lancerons-nous une revue, bisannuelle (mars et septembre), qui sera un atelier pour les futures publications : Les Cahiers de Tinbad. Nous publierons aussi des essais très littéraires et personnels dans la veine des dernières avant-gardes littéraires, « la révolution surréaliste », l'Internationale Situationniste et « Tel Quel ». Comme nous estimons que les deux décennies s’étalant entre 1910 et 1930 (Futurisme, Dadaïsme, Surréalisme, Proust, Joyce) constituent la période la plus féconde en modernismes de notre Histoire  –  et que c’est donc de là qu’il faut repartir  –, nous ne nous interdirons pas de publier des œuvres inclassables qui seraient au croisement de la poésie et du roman moderne : un violent « je » autobiographique sera recommandé et même essentiel. Notre cap : la littérature contrainte et le « Carré noir » en Littérature. En bref, littérature de recherche, avec cette seule certitude : pas de romans-« chromo » ! Vieilles anecdotes...

Que Tinbad fût tailleur ne nous déplaît pas, car nous voyons, après Proust et Jean-Jacques Schuhl, « la couture comme métaphore du travail textuel : patrons, ciseaux, colle, machine à coudre ». Bref, « le roman ne sera pas plus l'écriture d'une aventure mais l'aventure d'une écriture » (Jean Ricardou).

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Manuscrits : Tinbad ne lit que des manuscrits sous forme imprimée ; par ailleurs les éditions ne sont pas responsables des manuscrits envoyés.

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